out
Belle lettre d’Albert Schweitzer, au président de la République Vincent Auriol
Intéressante lettre d'Albert Schweitzer adressée à Vincent Auriol, concernant la crise ministérielle après la chute du gouvernement René Meyer.
"Tard dans la nuit, je lis dans un journal arrivé de Brazzaville ce soir, le texte de votre communiqué au sujet des consultations pour la formation d'un gouvernement. Je suis tellement ému de votre déclaration que je ne puis m'empêcher de vous écrire. Vous avez trouvé les paroles qui devaient être dites dans cette heure tragique, où ceux qui ont fait tomber le gouvernement se dérobent à la tâche d'en former un. C'est la première fois que le chef de la République parle de cette façon grave dans une crise ministérielle et définit les responsabilités. Vos paroles donnent courage à ceux qui se rendent compte du mal dont souffre le pays : que le fonctionnement du régime parlementaire est compromis par la façon d'agir de certains partis politiques […]. Vous nous redonnez courage. Vous avez parlé en véritable chef d'Etat. Vous entreprenez de redresser la situation. Merci à vous d'avoir su et osé dire, ce que l'heure demandait […]".
Description
Intéressante lettre d’Albert Schweitzer adressée à Vincent Auriol, concernant la crise ministérielle après la chute du gouvernement René Meyer.
“Tard dans la nuit, je lis dans un journal arrivé de Brazzaville ce soir, le texte de votre communiqué au sujet des consultations pour la formation d’un gouvernement. Je suis tellement ému de votre déclaration que je ne puis m’empêcher de vous écrire. Vous avez trouvé les paroles qui devaient être dites dans cette heure tragique, où ceux qui ont fait tomber le gouvernement se dérobent à la tâche d’en former un. C’est la première fois que le chef de la République parle de cette façon grave dans une crise ministérielle et définit les responsabilités. Vos paroles donnent courage à ceux qui se rendent compte du mal dont souffre le pays : que le fonctionnement du régime parlementaire est compromis par la façon d’agir de certains partis politiques […]. Vous nous redonnez courage. Vous avez parlé en véritable chef d’Etat. Vous entreprenez de redresser la situation. Merci à vous d’avoir su et osé dire, ce que l’heure demandait […]”.
