REF: 9752

Anatole Le Braz sollicite sa promotion.

Anatole Le Braz (Duault, 1859/1926)
Nouvelliste, romancier et poète. Professeur, historien de la littérature et du folklore breton.
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 2 - In-8
Lieu : Quimper, Stang-Ar-C’hoat
Date : 04/12/1899
Destinataire : Eugène Manuel (1823/1901), homme de lettres nommé Inspecteur général de l’Instruction publique en 1879.
Etat : bon

Cette lettre d'Anatole Le Braz, alors professeur de lettres au Lycée La Tour d'Auvergne de Quimper, adressée à l'inspecteur Eugène Manuel est relative à l'attribution de promotions pour l'année suivante. « Voulez-vous permettre à votre tant obligé de se rappeler une fois encore à votre souvenir ? Voici, je crois, approcher le moment où vous allez avoir, comme Inspecteur général, à décider des promotions de l'année 1900. » Anatole Le Braz sollicite l'appui et le parrainage d'Eugène Manuel « Grâce à votre bienveillant appui, je n'ai jamais manqué jusqu'à présent, mon temps normal écoulé, de bénéficier du choix. Puis-je espérer que cette fois encore votre affectueux parrainage ne me fera point défaut ? Mes titres professionnels, mon proviseur, je pense, les aura fait valoir. Je les ai exposés moi-même à M. Lachelier, quand il m'inspecta, cette année. Il en est un dont vous ne trouverez pas mauvais, j'en suis sûr, que j'argue auprès de vous. » Il souligne la réussite de l'un de ses élèves au concours général des départements. « Le second prix de composition française au concours général des départements pour 1898 fut remporté par un de mes élèves de seconde moderne. » [Selon le journal local L'Union agricole et maritime daté du 3 août 1898, ce prix a été remporté par Jules Douguet qui fera toute sa carrière dans l'administration coloniale]. Le Braz adresse sa reconnaissance et son respect à Manuel : « Quant au reste, vous me connaissez. Vous savez comment j'entends et pratique mon devoir. Et s'il y a quelqu'un dont je sois fier de me sentir justiciable, à cet égard, c'est bien vous. Je me mets donc entre vos mains. Quel que soit, d'ailleurs, le résultat de ma démarche, vous ne doutez pas, monsieur et très éminent maître que je ne demeure de tout coeur votre obligé. Et ce que je veux surtout mettre ici, pour Madame Manuel comme pour vous, c'est le fidèle respect et la fervente reconnaissance de votre. »

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Description

Cette lettre d’Anatole Le Braz, alors professeur de lettres au Lycée La Tour d’Auvergne de Quimper, adressée à l’inspecteur Eugène Manuel est relative à l’attribution de promotions pour l’année suivante. « Voulez-vous permettre à votre tant obligé de se rappeler une fois encore à votre souvenir ? Voici, je crois, approcher le moment où vous allez avoir, comme Inspecteur général, à décider des promotions de l’année 1900. » Anatole Le Braz sollicite l’appui et le parrainage d’Eugène Manuel « Grâce à votre bienveillant appui, je n’ai jamais manqué jusqu’à présent, mon temps normal écoulé, de bénéficier du choix. Puis-je espérer que cette fois encore votre affectueux parrainage ne me fera point défaut ? Mes titres professionnels, mon proviseur, je pense, les aura fait valoir. Je les ai exposés moi-même à M. Lachelier, quand il m’inspecta, cette année. Il en est un dont vous ne trouverez pas mauvais, j’en suis sûr, que j’argue auprès de vous. » Il souligne la réussite de l’un de ses élèves au concours général des départements. « Le second prix de composition française au concours général des départements pour 1898 fut remporté par un de mes élèves de seconde moderne. » [Selon le journal local L’Union agricole et maritime daté du 3 août 1898, ce prix a été remporté par Jules Douguet qui fera toute sa carrière dans l’administration coloniale]. Le Braz adresse sa reconnaissance et son respect à Manuel : « Quant au reste, vous me connaissez. Vous savez comment j’entends et pratique mon devoir. Et s’il y a quelqu’un dont je sois fier de me sentir justiciable, à cet égard, c’est bien vous. Je me mets donc entre vos mains. Quel que soit, d’ailleurs, le résultat de ma démarche, vous ne doutez pas, monsieur et très éminent maître que je ne demeure de tout coeur votre obligé. Et ce que je veux surtout mettre ici, pour Madame Manuel comme pour vous, c’est le fidèle respect et la fervente reconnaissance de votre. »

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