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Rare lettre inédite de Victor Hugo à Lamartine lors de son voyage avec Nodier

Victor Hugo (Besançon, 1802/1885)
Poète et écrivain français, membre de l'Académie française (1841).
Type de document : lettre autographe signée
Nb documents - pages - format : 1 - 1 p. - Petit in-4
Lieu : Vermenton (Yonne)
Date : 5 août 1825
Destinataire : Alphonse de Lamartine
Etat : Bon. Petit manque de papier sans atteinte par bris du cachet.

Rare et belle lettre de jeunesse de Victor Hugo, inédite, adressée à Alphonse de Lamartine, au château de Saint-Point.

"Nous voici, mon cher Lamartine, en route pour notre fameux voyage. Nous arriverons à Mâcon mardi vers midi. Nous espérons que vous serez assez aimable pour venir y passer une journée avec nous. Ma femme embrasse Madame de Lamartine, et Ch. Nodier et moi, sommes heureux de pouvoir vous parler bientôt de notre bien tendre amitié. [...]". Il fait parvenir ses respects à Mme de Lamartine dans le post-scriptum.

Courrier signé "Victor". Une autre main a ajouté, à l'époque, "Hugo".

L'un des premiers témoignages des débuts de la grande amitié qui liera Lamartine à Hugo.

Dans un courrier daté du 25 juillet 1825, Hugo annonçait à son père son projet de voyage "[...] Nous allons, nous, partir le 1er août pour les Alpes [...] et nous nous raconterons [...] la grandeur du Mont Blanc [...]". [Correspondance de Victor Hugo, 1947, année 1825].

Quelques mois après leur première rencontre (le 29 mai 1825, lors du sacre de Charles X), la trinité du Romantisme, Lamartine, Hugo et Nodier, se réunit à Mâcon. Hugo, sa femme et Nodier quittèrent Paris dans le but de se rendre au Mont Blanc et firent une halte dans la ville de Lamartine, le 9 août 1825. Le premier soir, ce dernier les conduisit au théâtre, à l’invitation du préfet. Le lendemain, le 10 août, ils se rendirent tous au château de Saint-Point, demeure de Lamartine depuis 1820. C'est là-bas que naîtra véritablement une longue amitié matinée d'admiration entre les deux poètes.

Lamartine écrira plus tard : "[...] C’est la jeunesse qui fait les amitiés. J’aime Hugo, parce que je l’ai connu et aimé dans l’âge où le cœur se forme et grandit encore dans la poitrine ; dans l'âge où les racines de notre vie, pleines encore de sève et de souplesse, s'attachent par leurs filaments les plus tendres [...].»

Encre brune sur double feuillet de papier vergé filigrané. Adresse autographe au verso du second feuillet avec marque postale.
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Description

Rare et belle lettre de jeunesse de Victor Hugo, inédite, adressée à Alphonse de Lamartine, au château de Saint-Point.

“Nous voici, mon cher Lamartine, en route pour notre fameux voyage. Nous arriverons à Mâcon mardi vers midi. Nous espérons que vous serez assez aimable pour venir y passer une journée avec nous. Ma femme embrasse Madame de Lamartine, et Ch. Nodier et moi, sommes heureux de pouvoir vous parler bientôt de notre bien tendre amitié. […]”. Il fait parvenir ses respects à Mme de Lamartine dans le post-scriptum.

Courrier signé “Victor”. Une autre main a ajouté, à l’époque, “Hugo”.

L’un des premiers témoignages des débuts de la grande amitié qui liera Lamartine à Hugo.

Dans un courrier daté du 25 juillet 1825, Hugo annonçait à son père son projet de voyage “[…] Nous allons, nous, partir le 1er août pour les Alpes […] et nous nous raconterons […] la grandeur du Mont Blanc […]”. [Correspondance de Victor Hugo, 1947, année 1825].

Quelques mois après leur première rencontre (le 29 mai 1825, lors du sacre de Charles X), la trinité du Romantisme, Lamartine, Hugo et Nodier, se réunit à Mâcon. Hugo, sa femme et Nodier quittèrent Paris dans le but de se rendre au Mont Blanc et firent une halte dans la ville de Lamartine, le 9 août 1825. Le premier soir, ce dernier les conduisit au théâtre, à l’invitation du préfet. Le lendemain, le 10 août, ils se rendirent tous au château de Saint-Point, demeure de Lamartine depuis 1820. C’est là-bas que naîtra véritablement une longue amitié matinée d’admiration entre les deux poètes.

Lamartine écrira plus tard : “[…] C’est la jeunesse qui fait les amitiés. J’aime Hugo, parce que je l’ai connu et aimé dans l’âge où le cœur se forme et grandit encore dans la poitrine ; dans l’âge où les racines de notre vie, pleines encore de sève et de souplesse, s’attachent par leurs filaments les plus tendres […].»

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