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Journal de bord manuscrit d’un navire de pêche à Terre-Neuve (1820-1821).
Journal de bord manuscrit d'un navire de pêche, L'Amitié de Pléneuf [Côtes d'Armor], en campagne de pêche à Terre-Neuve. Le navire est un brick de 60 tonneaux et d'une vingtaine de mètres, embarquant une quinzaine de marins. Le journal est tenu sur une année, de juin 1820 à juin 1821, de manière un peu décousue, sur différentes campagnes : 5 - 9 juin 1820 (1 p.), 27 septembre - 9 octobre 1820 (3 pp.), 1er - 16 juin 1821 (4 pp.).
Très intéressant récit : situation de la pêche, conditions météorologiques et de navigation au milieu des icebergs. "Du samedi 2 au dimanche 3 juin 1821. Toujours mauvais temps, la mer très grosse et avec des vents au N.O. et N.N.O. Toujours des gades [morues] et des cabillauds [...]. Du vendredi 8 au samedi 9 juin 1821. Par belle mer, je cherche à rallier la terre, plusieurs grosses glaces et un peu de banquise. A 3 heures du matin, une banquise très serrée étant à trois lieues de la pointe nord de l'île de Gronais dans son S.S.O. Nous avons cotoyé la banquise entre l'île de Gronais et la pointe des Poulains. Elle me paraît être fermée par tous les côtés. A midi, on entre dans une clairière [...]". Après la campagne de pêche qui dure près de 6 mois, il retourne en France pour livrer la morue à Marseille.
On joint une carte des deux îles.
Description
Journal de bord manuscrit d’un navire de pêche, L’Amitié de Pléneuf [Côtes d’Armor], en campagne de pêche à Terre-Neuve. Le navire est un brick de 60 tonneaux et d’une vingtaine de mètres, embarquant une quinzaine de marins. Le journal est tenu sur une année, de juin 1820 à juin 1821, de manière un peu décousue, sur différentes campagnes : 5 – 9 juin 1820 (1 p.), 27 septembre – 9 octobre 1820 (3 pp.), 1er – 16 juin 1821 (4 pp.).
Très intéressant récit : situation de la pêche, conditions météorologiques et de navigation au milieu des icebergs. “Du samedi 2 au dimanche 3 juin 1821. Toujours mauvais temps, la mer très grosse et avec des vents au N.O. et N.N.O. Toujours des gades [morues] et des cabillauds […]. Du vendredi 8 au samedi 9 juin 1821. Par belle mer, je cherche à rallier la terre, plusieurs grosses glaces et un peu de banquise. A 3 heures du matin, une banquise très serrée étant à trois lieues de la pointe nord de l’île de Gronais dans son S.S.O. Nous avons cotoyé la banquise entre l’île de Gronais et la pointe des Poulains. Elle me paraît être fermée par tous les côtés. A midi, on entre dans une clairière […]”. Après la campagne de pêche qui dure près de 6 mois, il retourne en France pour livrer la morue à Marseille.
On joint une carte des deux îles.
